- Blondin. - David Walter. - Yann Ferant . - Lor . - Dragan Kraljevic.
Ce "Vivre autrement", je le porte depuis quelques années. A 25 ans, j'étais cadre... Littérature, musique, la vie tout simplement...
On laisse détruire l'indispensable On veut du gaz et du pétrole Il faut qu'elles roulent nos bagnoles Il faut bien se chauffer l'hiver Et que l'économie prospère Pour tout c'qu'on croit (de) nécessaire On laisse détruire l'indispensable On sacrifie même la terre Pour des plaisirs disons minables On veut des fruits qui s'exposent Aussi beaux qu'les bouquets de roses Les pesticides feront l'affaire On sait qu'les nitrates nourrissent la terre Pour tout c'qu'on croit (de) nécessaire On laisse détruire l'indispensable On sacrifie même la terre Pour des plaisirs disons minables En hiver on veut des tomates Que les fraises soient écarlates On veut même skier dans les déserts Noël et son conifère bien vert Pour tout c'qu'on croit (de) nécessaire On laisse détruire l'indispensable On sacrifie même la terre Pour des plaisirs disons minables... Justice j’écris ton nom On les aime bien les proprios Mais on a b’soin d’un logement On vous cass’ra pas le frigo Passez si vous avez le temps Propriété, ton DROIT est le plus sacré Mais il suffit d’un pied de biche Pour viv’ comme si on était riche Justice j’écris ton nom Tell’ment d’résidences secondaires Fermées plus d’trois cents jours par an Y’a même des résidences tertiaires Ouvertes quelques heures seulement Et faudrait qu’on vive sous des ponts Alors qu’elles moisissent leurs maisons Justice j’écris ton nom Tandis qu’on campait dans l’coin Des anglais nous ont invités Ils nous ont dit ‘on part demain’ Le lend’main on s’est installé Les voisins nous ont cru de bonne foi Pensaient qu’on louait sérieusement Tout s’passa bien durant six mois Mais les english c’est énervant Sont revenus avant l’trois août Virés quasi nus sur la route Propriété, ton DROIT est le plus sacré Mais il suffit d’un pied de biche Pour viv’ comme si on était riche Justice j’écris ton nom On en a causé aux amis On s’est créé l’association Pour qu’on donne aux Hommes sans logis Des clés qui ouvrent ces maisons Ça pourrait s’passer sans menace Notre idée plaît pas aux rapaces Justice j’écris ton nom On s’veut des squatters honnêtes On a des contrats d’occupants Oui mais les proprios nous jettent Alors faut bien faire autrement La France a trop de maisons vides Tandis qu’des gens vivent dans les rues Pas b’soin d’bâtir des pyramides Mais ils le refusent nos élus Seraient-ils des propriétaires De résidences secondaires Propriété, ton DROIT est le plus sacré Mais il suffit d’un pied de biche Pour viv’ comme si on était riche Justice j’écris ton nom Comment convaincre les proprios Qu’les fenêtres ouvertes c’est la vie Qu’le partage c’est encore plus beau Je te loge à titre gratuit On n'invente pas d’nouveaux modèles Sans choquer la carte Vermeille Justice j’écris ton nom Apprenez que même les murs Ont aussi besoin de la vie Abandonnés ils se fissurent Plafonds infestés de souris Oui les ouvrir c'est les sauver N'en déplaise aux héritiers N'en déplaise aux gouvernements Au ministère du logement Et quand les gendarmes nous emmènent Ils nous logent comme logeait Diogène Propriété, ton DROIT est le plus sacré Mais aux Hommes sans toit les clés Des maisons inoccupées Justice j’écris ton nom Président écoute not' chanson On baissera pas la pression Plutôt que la consommation Faut taxer l'inhabitation Quand droit au logement exclu Au château, chahut Les lois du marché de la création Hé monsieur Utopie faut bien bouffer On a besoin des miettes qu’ils nous jettent On voudrait bien créer en toute liberté Mais les marchands tiennent le marché Quand tu crées Tu crées pas pour eux Et pourtant tu sais Qu’entre toi et le public Y’aura les nuisances du fric Et leur puissance de feu Si t’es pour eux une très bonne vache à lait Les marchands te f’ront tête de gondole Les spéculateurs pourront même t’engraisser T’auras le label idole Quand tu crées Tu crées pas pour eux Et pourtant tu sais Qu’entre toi et le public Y’aura les nuisances du fric Et leur puissance de feu Des créateurs et des subventionneurs Des créateurs et des installés Des créateurs et des tonnes de profiteurs Des créateurs parfois rêveurs Quand tu crées Tu crées pas pour eux Et pourtant tu sais Qu’entre toi et le public Y’aura les nuisances du fric Et leur puissance de feu Manipulés Manipulés Manipulés Manipulés Si vous leur proposez un bouquin Ils vous répondent l’air malin J’veux pas m’laisser influencer J’ai mes idées Et j’y tiens Manipulés Manipulés Ils ont les opinions De leur télévision Manipulés Manipulés Au point de mépriser Tout c’qui pourrait les éclairer Manipulés Manipulés Manipulés Quand sonne l’heure du choix dans l’isoloir Bien sûr ils restent sans mémoire Après ils vont manifester Manifester Et gueuler Manipulés Manipulés Ils ont les opinions De leur télévision Manipulés Manipulés Au point de mépriser Tout c’qui pourrait les éclairer Manipulés Manipulés Manipulés Si vous leur proposez un bouquin Ils vous répondent l’air malin J’veux pas m’laisser influencer J’ai mes idées Et j’y tiens Manipulés Manipulés Ils ont les opinions De leur télévision Manipulés Manipulés Au point de mépriser Tout c’qui pourrait les éclairer Manipulés Manipulés Manipulés Une seule et même couleurS Du blanc, du jaune, du noir Un peu de rouge, quelle importance Si pour s'aimer, il faut avoir La même couleur, quelle existence La couleur de ta peau La couleur de ma peau Quand nos regards se mélangent La couleur de ta peau La couleur de ma peau Pourtant, il y en a que ça dérange Je me souviens d'un soir Où la haine et la violence Ont suspendu dans un bois Bien d'étranges fruits dans les branches La couleur de ta peau La couleur de ma peau Quand nos sourires se mélangent La couleur de ta peau La couleur de ma peau Pourtant, il y en a que ça dérange Quand on apprend l'histoire Même la justice dans sa balance A condamné au couloir Des hommes pour avoir dit une évidence La couleur de ta peau La couleur de ma peau Lorsque nos rires se mélangent La couleur de ta peau La couleur de ma peau Pourtant, il y en a que ça dérange Au nom du pouvoir, de l'économie Et au nom de la différence On a brûlé et pillé des vies Autour d'une question d'apparence La couleur de ta peau La couleur de ma peau Lorsque nos mains se mélangent La couleur de ta peau La couleur de ma peau Pourtant, il y en a que ça dérange La couleur de ta peau La couleur de ma peau Lorsque nos coeurs se mélangent La couleur de ta peau La couleur de ma peau Pourtant, il y en a que ça dérange La couleur de ta peau La couleur de ma peau Lorsque nos corps se mélangent La couleur de ta peau La couleur de ma peau Pourtant, il y en a que ça dérange La couleur de ta peau La couleur de ma peau Avant que toutes les couleurs ne se mélangent La couleur de ta peau La couleur de ma peau Il y en aura toujours que ça dérange Car il n'y a qu'une seule et même couleurs Qu'une seule et même couleurs, dans mon coeur Amour - Encore une nuit sans Toi Encore une nuit sans toi Une heure au téléphone Avant de se dire bonsoir Ne lis pas trop tard que tes rêves soient sans cauchemars Encore une nuit sans toi T’as parlé d’Amitié Estime intellectuelle Cette absence d'attirance physique comme c'est cruel Encore une nuit sans toi L'amour qui te fait peur Je sais bien sûr nos blessures Et mon air pas sûr de blessé qui se rassure Encore une nuit sans toi Pas un ami y croit Quand j'ose avouer qu'mes nuits Seront avec toi ou les draps resteront froids Encore une nuit sans toi Encore une nuit sans toi Encore une nuit sans toi... Silicone Faut pas croire qu'un peu de silicone F'ra d’toi la nouvelle icône Faut pas croire qu'un peu de silicone F'ra d’toi la nouvelle Antigone Faut pas croire qu'un peu de silicone Va Changer la vie d'une conne Je vous l'avoue sans gêne Moi j'aime... Les poitrines à la Jane Faut pas croire qu'un peu de silicone Et hop plus personne t’abandonne Faut pas croire qu'un peu de silicone Et allez hop tout le monde s’abonne Faut pas croire qu'un peu de silicone Et il fait beau en automne Je vous l'avoue sans gêne Moi j'aime... Les poitrines à la Jane Faut pas croire qu'un peu de silicone Et près d’toi les matous ronronnent Faut pas croire qu'un peu de silicone Rend la vie moins monotone Faut pas croire qu'un peu de silicone Et il sonne sonne le téléphone Je vous l'avoue sans gêne Moi j'aime... Les poitrines à la Jane Les tortionnaires de la terre Leur a fallu des ministères Pour comprendre qu'on a une seule terre Si on les laisse faire leurs affaires, faut stériliser les enfants Faut pas nous prendre pour des Drucker Nous caresser comme des cockers Vos discours sur l'environnement ce ne sont que des boniments "Salut à vous les tortionnaires Les tortionnaires de la Terre Vous avez dévoré nos sols, contaminé diaboliquement OK pour une journée d'la Terre Répertoriez donc son calvaire Pour la toussaint d'la mer photographiez le cimetière géant" La fonte des glaciers s'accélère Et prolifèrent les déserts Tandis qu'les brigands d'pollueurs offrent à leurs maîtresses des diamants Les vaches sont leurs boucs-émissaires Leur digestion pas exemplaire Même devant les bouleversements ils contestent l'évident "Salut à vous les tortionnaires On ne va plus se laisser faire S'il le faut on sera violent on piss'ra sur les arrogants OK pour une journée d'la Terre Mais sans Kouchner sur France-Inter Occident c'est pas un accident si y'a plus de printemps" Faut-il donner aux pères aux mères Des utopies très mensongères Pour qu'ils cachent à leurs enfants qu'le futur est effrayant Parlementaires et hommes d'affaires Je vous méprise sans colère Vous avez trahi l'Humanité vous n'êtes plus que morts-vivants "La terre n'est plus qu'un grabataire Paradis fragile comme du verre Mais elle peut détruire les tarés dans un ultime enlisement Et si l'on se prenait pour Voltaire Qu'on essayait d'sauver la terre Qu'on renversait l'gouvernement, guitare ciel bleu et rantanplan" T'as choisi T'as choisi De pas vivre comme tes parents De pas vivre comme les enfants Avec qui, tu as grandi T'as choisi Tu prétends que dire amen Dans un bureau trois semaines Ça t'a largement suffi T'as choisi De partir dans le Quercy Là où poussent les pruneaux Un parmi les marginaux Mais jamais n'oublie Que toujours on suspecte se méfie De celui qui vit En dehors des chemins établis T'as choisi De vivre de tes produits D'élever poules et dindons Canards lapins et pigeons De faire de la poterie Des oiseaux en pierres taillées Sur les marchés t'installer Tu dis ne plus pouvoir vivre Sans dévorer des livres T'y passes même toutes tes nuits Mais jamais n'oublie Que toujours on suspecte se méfie De celui qui vit En dehors des chemins établis... Une usine à rêves Marlène Marylin Et toutes leurs frangines Toujours des filles fragiles Des décennies qu’elles défilent Dans un grand jeu Où des mégalos se prennent pour Dieu Et toi aussi Toi qui as grandi Avec pour tout modèle Des actrices des top-models Tu sais qu’t’es belle Tu veux d’la vie plus que du réel Une usine à rêves C’est plaire ou crève Une usine à rêves Où quand on te dit « pense » C’est pense aux apparences Une usine à rêves C’est plaire ou crève Tu vois des gamines Dev’nir héroïnes Elles n'ont rien d’plus que toi Les médias en sont fadas Tu comprends pas Pourquoi les producteurs t’répondent pas Alors tu déprimes Descente en abîme Maintenant tu dis oui Quand on te dit « c’est ainsi » Tu les laisses faire Tu veux tant voir le soleil sur terre Une usine à rêves C’est plaire ou crève Une usine à rêves Où quand on te dit « pense » C’est pense aux apparences Une usine à rêves C’est plaire ou crève Celui que je serai Tu regardes des photos Tu as recueilli des propos De ceux qui prétendent m’avoir bien connu M’ont aperçu au hasard d’une déconvenue Mais je suis bien plus Celui que je serai Que le sosie la poupée russe De mon passé Bien plus celui que je serai Que décalcomanie du passé Tu dis tel père tel fils La vie n’est qu’une pente où l’on glisse Tu penses que tout est écrit d’avance Qu’à la naissance tu tires ou non la carte chance Mais je suis bien plus Celui que je serai Que le sosie la poupée russe De mon passé Bien plus celui que je serai Que décalcomanie du passé T’as mon chap’let d’erreurs Que t’égrènes pour fermer ton cœur À force de trop fixer les vieux sillons Tu es devenue sourde aux bonnes résolutions Mais je suis bien plus Celui que je serai Que le sosie la poupée russe De mon passé Bien plus celui que je serai Que décalcomanie du passé Continuer d'y croire Quand même les amis Crient à l'utopie Ne font même plus semblant D'être certains d'un bon dénouement Quand les statistiques Disent c'est dramatique Qu'en probabilités On perd son temps à s'entêter Continuer d'y croire Les lumières les voir Savoir se persuader Qu'on va y arriver Continuer d'y croire Garder en soi la joie Au-dessus des aléas Continuer d'y croire Quand les portes se ferment Les promesses se perdent Quand siffle le mauvais vent Celui qui importe les tourments Même quand chaque jour Rajoute un doute Que tournent les vautours Que tout indique la déroute Continuer d'y croire Les lumières les voir Savoir se persuader Qu'on va y arriver Continuer d'y croire Garder en soi la joie Au-dessus des aléas Continuer d'y croire Quand tous les miroirs Reflètent le désespoir Et qu'les informations Ne laissent aucune illusion Quand les spécialistes Ont le regard perdant Quand la douleur persiste Malgré le printemps, les calmants Continuer d'y croire Les lumières les voir Savoir se persuader Qu'on va y arriver Continuer d'y croire Garder en soi la joie Au-dessus des aléas Continuer d'y croire... Les Ruisseaux Les ruisseaux sont asséchés Faut surtout pas pleurnicher À la mairie on répond C'est comme ça en cette saison Oui désormais fin d'été Ici l'eau a déserté C'est pas une fatalité L'temps des poissons a existé C'était vallée aux fruitiers Des pommiers des abricotiers Mais ils ont tout arraché Y'avait des primes à empocher Et depuis c'est le maïs Le champion du bénéfice Peu importent les préjudices Faut qu'en eau l'maïs se nourrisse Oui désormais fin d'été Ici l'eau a déserté C'est pas une fatalité L'temps des poissons a existé Les maïs sont irrigués Les ruisseaux sont asséchés Monsieur l'maire est souriant Ses électeurs ont du rend'ment C'était vallée aux fruitiers Des pommiers des abricotiers Mais ils ont tout arraché Y'avait des primes à empocher Oui désormais fin d'été Ici l'eau a déserté C'est pas une fatalité L'temps des poissons a existé Vivre autrement On nous d'mand'ra d'travailler On répondra qu'on ne sait pas On n'va quand même pas leur dire Que nous on préfère faire l'amour Oui nous avons choisi de vivre autrement De vivre De vivre selon les sentiments Triste mine tête d'angine On jouera victime aux abois Avec ces gens-là faut tricher Avec ces gens-là faut s'cacher Oui nous avons choisi de vivre autrement De vivre De vivre selon les sentiments Bien sûr c'est la dèche On s'plaint pas c'est bien pire au Bengladesh On vit au mini minimum Pour vivre le maxi maximum Oui nous avons choisi de vivre autrement De vivre De vivre selon les sentiments Les soirs de galère on les gère Pas de télé mais des câlins Pas de stress ni j'décompresse Donc tout va bien, oui tout va bien Oui nous avons choisi de vivre autrement De vivre De vivre selon les sentiments Ajouter votre pertinent commentaire n- du 20 juin 2013 vers 10 heures 30 n noté par Jacques - Texte : Oui ce "Occident c'est pas un accident si y'a plus de printemps" est effectivement une belle phase, bravo à BLONDIN Voir sujet chanson précédent du forum Aborder un autre sujet ? Vous pouvez débuter un nouveau sujet |
Concours Chansons : un titre produit
|
un texte disponible (également en vidéo)
|
Vous abonner à la chaîne Youtube Concours Chansons :
|
sur le forum chansons : Que signifie la chanson à texte en 2019 ?
Lecture |